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Le premier carré de soie française depuis le siècle dernier

SAINT LOUP ressuscite le savoir-faire du fil de soie dans le Sud de la France.

Les premiers foulards de soie, numérotés, sont en cours de fabrication. Leur design est encore secret.

Nous vous informerons par email lorsqu'ils seront disponibles :

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Le Sud brut

 

 

Le Sud de la France nourrit des fantasmes d’abondance et de nature luxuriante. Les lavandes de Provence, les fruits gorgés de soleil, les plages des côtes Vermeille et d’Azur.

Il existe un autre Sud. Rude, laborieux, retenu. Le Sud brut.

Du Pic Saint Loup aux Cévennes, on trouve un pays de garrigue rocailleuse d'où jaillit un thym aux fleurs modestes, à l’ombre des mûriers dont on nourrissait les vers à soie.

 

A l’âge d’or de la soie, les paysans y portaient un moucadou del col (« mouchoir de cou » en occitan).

Ressuscitons notre patrimoine

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montage paysan moucadou garrigue 1.png

L'héritage de la soie française ne tient qu'à un fil.

Du XIIIe au XIXe siècle, beaucoup de foyers paysans du Sud de la France cultivaient des vers à soie en complément de revenus. En 1850, la France produisait 26.000 tonnes de soie par an, dont la moitié des Cévennes jusqu’au Pic Saint Loup.

Puis la production s’est arrêtée. La maladie des vers d’abord, soignée par Pasteur. La concurrence du nylon ensuite, puis les délocalisations. Aujourd’hui, plus aucun fil de soie n’est d’origine française. Même les marques de haute couture made in France importent le fil avant de le tisser.

Il suffit pourtant de deux papillons amoureux.

On dit que les papillons ne vivent que le temps de tomber amoureux. Avant de mourir, la femelle bombyx pond 500 œufs, qui deviendront des vers à soie gourmands en feuilles de mûrier.

 

Chaque ver à soie sécrètera un kilomètre de fil de soie pour se fabriquer un cocon, où il se transformera à son tour en papillon. Ces 500 kilomètres de soie permettent de tisser un carré de soie.

 

C’est simple. C’est naturel. Pourtant aujourd’hui, 100% des fils de soie tissés en France sont importés.

La soie française a trois pouvoirs magiques.

Le premier pouvoir est culturel. La soie est notre patrimoine. Avec SAINT LOUP, le savoir-faire séricicole français témoigne du territoire et le réinvente avec des artistes qui racontent le Sud brut.

Le deuxième pouvoir est écologique. Aujourd'hui, toute la soie tissée en France est importée du bout du monde en émettant des gaz à effet de serre. A l'inverse, les mûriers qui nourrissent nos vers à soie français sont de formidables puits de carbone locaux.

Le troisième pouvoir est économique et social. Relocaliser la production de fil de soie permet la création d'emploi local et la revitalisation de territoires reculés. A l'école, la culture du ver à soie sensibilise à la nature et à sa poésie.

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